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    RP Joshua - William

    Akira
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    Akira
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    Les démons de minuit

    Growing strong, the voice of my father said "don't give it up, don't be forgotten". This hell on earth, I just want to run away. They told me dreams don't grow from here. Stay alone, count your fears

    feat Joshua MYERS

    Tard dans la nuit, il n’y avait que moi. William. Il n’y avait que moi et ma stupidité légendaire pour sortir par un temps qui laisse à désirer, les températures frôlaient les zéro degrés tous les soirs, mais cela m’importait peu. J’avais connu bien pire, alors je profitais de la faiblesse des autres pour m’échapper de ce monde qui m’est totalement inconnu. Le seul bruit que j’entendais était le bruit de mes pas, le bruit de mon « vélo ». Oui… Ce n’était pas vraiment mon vélo, je l’avoue, mais bon pour le moment ça fera l’affaire.

    Je me dirigeais tout droit vers le parc. Un parc où le soir il ne vaut pas s’aventurer d’après ce que j’ai compris, cela ne faisait sans doute qu’une semaine que j’étais dehors, mais j’avais au moins retenu ça, lorsqu’on m’avait guidé. Personne ne venait. Je me fichais bien de la réputation qu’avait ce parc, il serait parfait pour ce que je voulais faire. Je serai le seul fantôme que personne ne voudrait croiser la nuit. Être un Angst n’avait pas que des avantages… voir pas du tout en fait. J’avançais doucement sans regarder autour de moi, j’étais seulement là. C’est tout ce qui comptais, je balançais mon regard sur la bicyclette, je me disais que j’avais quand même la majorité, mais je ne savais même pas en faire, la faute à qui ?

    Mon père ne pourra jamais m’apprendre, ma mère ne sera pas là pour me soigner mes blessures si je tombe, je devais tout faire tout seul et ça, les manuels ne l’expliquaient pas. Ils dépeignaient toujours ce magnifique tableau des parents et de l’enfant, mais jamais du monstre qui voulait apprendre. Je n’avais pas ce qu’on nommait « amis », je ne pouvais donc même pas compter sur ça, en même temps… On va dire que j’avais des priorités étranges. J’étais enfin libre et moi j’avais placé « faire du vélo » tout en haut.
    Andrey m’avait dépeint tellement de fois que ça serait sans doute la première chose qu’il ferait en sortant que je me disais que je pourrai sans doute faire la même chose, comme un rite de passage dira-t-on.
    J’arrivais enfin vers ce parc, j’avais atterri dans une partie où tout semblait rouiller et où la nature avait repris ses droits ; ce n’était pas le plus beau des tableaux, mais cela allait faire l’affaire étant donné que je voyais encore le sol, je pourrai sans doute tomber à ma guise et bien m’écorcher comme il se doit. C’était grand, mais lugubre, le peu de lumière qui réglait dans cet endroit ne laissait guère une impression de sécurité, pourtant je me sentais bien. Cet endroit représentait mon âme.

    J’ai vérifié plusieurs fois qu’il n’y avait personne, ce n’était pas le moment d’avoir la honte devant des inconnus. Après une vérification de dix minutes, je me suis enfin mis d’accord avec ma conscience, il n’y avait personne. J’ai donc pris une grande inspiration, j’ai regardé le vélo. Je suis monté dessus, j’avais les mains sur le guidon, j’avais les pieds au sol.
    J’ai pris une seconde grande inspiration et j’ai mis un pied sur une des pédales. Dans les livres, il disait qu’il fallait faire en sorte de rester en équilibre et mettre les pieds sur les pédales et se lancer. Drôle de façon de faire, sachant que je n’arrivais même pas à tenir spécialement droit sur ce qui se nommait la selle. Mais après encore une grande inspiration, j’ai essayé de pédaler, mais comme je l’avais prédit, je me suis arrêté juste à temps pour ne pas tomber. J’ai soupiré de soulagement. Puis j’ai recommencé, mais je suis tombé, j’ai recommencé encore et encore, toujours en tombant, mais je ne voulais pas abandonner, il était temps que je fasse les choses comme tout le monde… Qu’est-ce que ça veut bien dire ? Moi et mon vélo qui ne m’appartient pas, mes petites blessures aux jambes et mains, j’avais l’air idiot, mais je continuais.


    Au bout d’un moment, je me suis arrêté, j’ai balancé ma veste d’énervement, je restais en t-shirt dehors, mais ça me convenait, ça allait m’aider à réfléchir de sentir l’air frais sur ma peau. Je suis remonté sur  ce vélo et j’ai essayé de nouveau, mais toujours en vain. Au bout d’un moment j’ai donné un coup de pied dans le vélo qui la fait partir pas très loin, puis je me suis assis par terre, me prenant la tête entre les mains.

    « Ça m’agace, pourquoi ? Pourquoi je n’y arrive pas ? »


    Après quelques minutes, j’ai relevé la tête, j’ai regardé la lune et je me suis allongé par terre. Je me disais qu’il ne fallait pas que j’abandonné, personne ne m’aidera, donc si je laisse tomber, qui viendra me motiver ?  Je peux le faire. Je DOIS le faire. J’ai repris le vélo après m’être relevé, j’ai retenté et là j’avais presque réussi, mais deux secondes après mon corps rencontra de nouveau le sol. Je n’avais pas encore saisi le truc pour réussir. Je pestais tout seul dehors, maudissant l’être stupide que j’étais.

    « halloween »
      La date/heure actuelle est Jeu 2 Mai - 15:05