Andrey peut contrôler l’esprit des personnes avec les peurs qu’ils ont, qu’importe le niveau, ça peut être la peur d’entendre le bruit grincer le soir ou la grosse phobie. C’est-à-dire que si la personne à une peur, Andrey peut manipuler cette dernière, s’il décide d’utiliser cette peur, il arrivera à contrôler l’esprit de cette personne.
Cependant il ne peut pas faire ça avec plusieurs personnes. Il peut au maximum le faire avec trois, mais pas une de plus. Sinon cela risquerait de le faire tomber dans le coma (un coma de deux jours seulement).

Quand il arrive à utiliser la peur des personnes en les manipulant, ses personnes sont comme « invincible », c’est-à-dire que le temps d’une manipulation, ils peuvent se prendre des balles ou autres, ils ne sentiront rien, ils continueront d’avancer. Jusqu’à ce qu’ils aient atteint le but qu’Andrey s’est fixé, mais une fois qu’il n’en a plus besoin, si la personne est réellement touchée mortellement, une fois qu’ils ne sont plus manipulés, ils décèdent, s’ils n’ont rien eu, ils ne se souviendront de rien.  

Andrey mesure dans le 1m80, sa peau est pâle, pâle comme celle d’un cadavre. Il est vrai qu’il y ressemble fortement. Il a les cheveux courts, lisses et ils sont noirs, cependant ils sont assez longs pour qu’il puisse les « attacher » si besoin… Genre s’il tue. Ses yeux sont noirs, assez basique pour un Angst en soit. Il a le regard froid et sévère, impassible. Il est difficile de savoir ce qu’il pense même en le regardant droit dans les yeux. Sur son visage, nous pouvons remarquer des micros-cicatrices vers ses joues qu’on ne voit que si on est proche de lui.

Il met souvent un bandage sur le front, non pas qu’il est blessé, mais sous ce bandage se cache un tatouage en forme de croix qui en réalité recouvre une cicatrice qui est aussi en forme de croix. N’aimant que très peu le montrer, il préfère mettre quelque chose qui cache cela. Il est donc impossible de dire qui a vu ça (qui soit encore vivant surtout). Il porte souvent un costume, un pantalon noir, des chaussures noires, une chemise blanche et une veste noire. Il peut aussi porter parfois une cravate qui sera noire aussi. Le reste du temps ses vêtements sont aussi noirs, il ne porte jamais de couleurs qui sont voyantes. Il n’aime pas ça. Il a un tatouage sur le dos en forme d’araignée avec un zéro barré dessus. Il a deux autres tatouages qui sont voyants, elles sont sur ses mains. Sur celle de gauche, il y a une représentation d’une lune avec un moins inscrit à l’intérieur et sur sa main droite, c’est la représentation d’un soleil et au milieu il y a un plus. En parlant de ses mains là aussi il y a des petites cicatrices, il porte aussi du verni noir.

Sous la couche de vêtement qu’il porte, il y a de multiples cicatrices. Très anciennes et certaines sont encore entrain de cicatriser. Encore une fois pour en voir certaines, il faut être très proche de lui. Sa peau n’est donc pas parfaite. Il a une démarche assurée, malheureusement il boite légèrement, nous pouvons le constater si on l’observe quand il marche devant nous, son boitement s’accentue après un effort physique comme courir, sauter. Mais cela ne l’empêche pas de le faire. Il est en assez bonne condition physique et malgré le fait qu’il boite, il continue à faire ce qu’il faut quitte à ce faire extrêmement mal. Il fait tout pour rester le plus fort en temps que chef des Angst.

Andrey en tant que membre du conseil est fort mentalement. Il a une intelligence assez développée et il sait très bien créer des plans de bataille ou des plans pour maintenir son territoire en ordre sans qu’il n’y ait de problème. Rien ne lui échappe et si cela arrive, il trouve une solution pour ne plus que ça se reproduise.
Mais il est vrai que nous pouvons dire qu’il est assez discret dans sa façon d’agir, il peut apparaitre dans une pièce sans qu’on le voie, il peut partir sans qu’on le voie, il avance tel un fantôme et il est assez fier de pouvoir faire des choses sans que personne ne puisse le voir. Il parle très peu, voire pas du tout, il ne parle qu’en cas de nécessité ou pour parler des livres, là un vrai moulin à parole.
Quand il parle, il ne dit que ce qu’il pense, il ne passe par quatre chemins, il est franc et ça peut parfois causer des malentendus, mais il se fiche bien de tout ça. Il préfère dire la vérité au lieu de faire comme tous les autres qui prennent des pincettes. D’ailleurs il est rare qu’on le voie exprimer ses sentiments d’où le fait qu’il donne une attitude assez hautaine et froide.
Ce n’est pas qu’il ne veut pas, c’est qu’il ne peut pas, il ne sait pas vraiment comment faire, il est assez maladroit concernant ça, il ne veut pas le montrer, car pour lui montrer une faiblesse, c’est ne pas être digne d’être membre du conseil. Il ne vous dira jamais s’il est heureux, triste, mais vous le verrez quand il est en colère. Et là quand on le sait, il ne vaut mieux pas être dans le coin.

Il y a le défaut d’aimer la violence. Il adore quand ça cogne, quand les personnes souffrent. Il ne le cache même pas, mais il est plus discret que certaine personne, c’est peut-être pour cela que parfois ça passe inaperçu dès qu’il fait quelque chose. De toute façon, on finit vite par le remarquer, car il est lui-même violent. Il adore faire mal quand quelque chose ne lui plait pas, quand on ne lui obéit pas et surtout quand il veut déverser sa haine contre quelqu’un qui ne peut pas atteindre, il peut s’en prendre à n’importe qui. C’est son instinct qui le guide sans qu’il ne puisse y faire quelque chose. L’instinct de survie. Cependant même là, on ne le remarque jamais. Il est discret et bizarrement, il n’y a jamais personne pour témoigner de ce qu’il fait.  Il est un peu trop perfectionniste aussi, si quelque chose ne va pas, il n’est pas content. Il ne tolère pas les échecs que ça soit lui ou ceux à qu’il confie des missions. Il sait admettre ses torts, mais si cela aurait pu être éviter, il va vous faire comprendre qu’il n’y a pas de seconde chance avec lui. Qu’il ne faut pas gaspiller le peu de temps qu’il accorde aux personnes. Il peut torturer une personne pendant des heures sans problème, il sait ce que la personne ressent parfaitement, il sait que personne ne devrait subir ça, mais il le fait, car le faire lui permet d’obtenir des informations qu’il ne pourrait pas obtenir s’il demandait gentiment, il sait que parfois pour avoir quelque chose, il faut prendre directement et si torturer permet d’obtenir cette chose, il le fait sans demander son reste.

Il n’a peur de rien, mais vraiment de rien. Il a vécu des choses qu’il fait que la peur elle-même aurait peur de lui.  Non pas qu’il ne peut pas ressentir la peur, juste qu’il n’a peur de rien. Il peut paraitre paranoïaque, mais cela ne résulte pas d’une peur, mais d’une méfiance extrême. Il ne fait confiance à quasiment personne et quand il le fait, il fait en sorte qu’on ne le trahisse pas. Si cela arrive, il ne s’attarde pas sur le sujet et il élimine la personne ou il la fait disparaitre de sa vue pour ne plus jamais le croiser de toute sa vie. Il n’écoute jamais personne, il ne prend pas le temps d’écouter ce que les autres veulent pour lui cela n’a pas d’importance, il ne veut pas s’importuner des idées frivoles des autres.
Il prend donc toujours un air hautain envers les autres, alors qu’il ne l’est pas, mais il se dit que se rendre hautain lui donne un certain pouvoir et savoir qu’il n’est pas apprécié le rend assez satisfait, il n’a pas besoin de se créer de lien qui ne lui servirons pas plus tard, c’est pourquoi comme on disait plutôt qu’il n’a que très peu de personne dans son entourage.

Il aime beaucoup les sucreries, c’est un fait. Il adore ça, mais il ne le dit pas, il fait en sorte que cela ne se remarque pas, mais il n’est pas rare de le voir manger ce qu’Adela a préparé lors des réunions. Il sait rester discret, il ne dira pas qu’il a aimé, il ne dira pas s’il a détesté, mais s’il pouvait réellement le dire il le ferait, mais il ne peut pas. Il ne sait pas faire de compliments non plus, il ne sait pas dire si quelqu’un est gentil ou non. Il est du genre à essayer de faire comprendre, mais cela amène beaucoup plus à des malentendus qu’il n’essaye pas réellement de régler.

Il ne sait pas aimer non plus, comme on l’a dit plusieurs fois, il accorde sa confiance, mais il ne sait pas apprécier les personnes, il ne sait pas aimer, il sait que des personnes l’apprécient, mais lui il ne sait pas rendre la chose, il ne veut pas apprendre et il sait très bien que tout cela mène à une perte de temps, il avait déjà essayé d’aimer plusieurs fois lorsqu’il était dans un endroit pas très commode, mais il ne sait pas le faire. Donc il est inutile de lui dire, il le sait, il en a conscience, mais rien ne peut changer ce qu’il ne sait pas faire.

Malgré le fait qu’il ressemble au pire dictateur du monde, il est quelqu’un qui aime apprendre, il ignore beaucoup de chose de ce monde qui lui était inconnu pendant un certain temps, il sait énormément de chose, mais le fait de vivre dans une vraie société, il ne sait pas. C’est pourquoi que quand quelque chose l’intrigue il semble bloquer dessus, cela peut prendre quelques secondes, quelques minutes comme ça peut prendre des heures et des jours. Jusqu’à ce qu’il apprenne, il restera bloquer sur une chose.
C’est pour cela qu’il adore lire, il apprend tout dans les livres et lors des réunions des membres du conseil, certes il n’écoute personne, mais il observe, il apprend « la vraie vie ». Ce qui n’a jamais connu en soit.

N’existe pas pour les autres.
N’existe pas pour toi.
Survie.


Andrey tout ce qu’il se souvient de son enfance ne se résume qu’aux murs décrépis et l’odeur du sang qui empestait les lieux.
Il est né sans jamais connaitre ses parents. Il était né de deux parents Angst, ils n’avaient pas beaucoup d’argent, mais ils étaient heureux. Quand il vint au monde, ça aurait dû être un beau jour, mais ce ne fut pas le cas.

A peine était-il venu au monde que quelque chose fit peur aux médecins présent dans la pièce, Andrey avait les veines qui ressortaient noires. Tout se déroula extrêmement vite, sans qu’on sache pourquoi tout le monde dans la pièce était morts, il ne restait que le petit Andrey qui lui était redevenu normal.
Non loin dans un couloir, une personne souriait et il était venu récupérer le bébé. Il était sorti de la pièce, la clinique où il était né avait pris feu. Personne n’avait survécu. Le pyromane à l’heure d’aujourd’hui était encore recherché.
L’homme avait ramené Andrey dans un endroit encore secret de nos jours. Les murs étaient délabrés, des cris et des pleurs se faisaient entendre, mais étant bébé, il ne s’en inquiétait guère. L’homme l’avait déposé dans ce qui semblait servir de berceau pour les enfants. Il était parti en disant qu’un grand avenir allait se dessiner pour lui. Qu’il n’allait pas mourir maintenant, qu’il avait été choisi parmi tous les autres.

Même s’il venait de naître on lui avait injecté une version « améliorée » de la formule Angst. Il l’était déjà, alors est-ce que ça allait vraiment faire effet ? Il avait été en couveuse le temps de voir s’il n’avait pas un effet indésirable, mais tout ce qui avait été constaté, c’était que son pouvoir été juste incontrôlable. Plusieurs personnes en sont décédées, ils ne savaient pas comment gérer, ils avaient beaucoup trop de Angst dans une même pièce, mais il était sûr qu’Andrey faisait parti de ceux qui avaient causé un vrai carnage.
Les mois avaient passés, la formule ne l’avait pas encore tué, ils avaient réussi à contrôler un minimum ses pouvoirs, il avait été donc transféré avec les autres bébés. Ceux qui avaient survécu sans un seul problème.
Par la suite en grandissant, il changea plusieurs fois de zone. Il ne se posait jamais de questions, il n’avait pas à le faire, il n’avait connu que ça, mais il savait que quelque chose n’allait pas. Chaque pas qu’il faisait, chaque mot qu’il disait, chaque geste qu’il osait faire, tout était contrôlé. Rien n’était laisser au hasard.  Chaque jour tout était programmé. Il n’était qu’avec des personnes de son âge, mais tout le monde était différent. Certains étaient en bon état, d’autres ne tenaient quasiment plus debout, d’autres étaient si féroce que s’en approcher était sans doute la mort assurée. Il faisait presque parti de ceux-là. Mais il n’en était pas encore à ce stade.
Il avait vite compris que survivre était sans doute la seule chose qui pouvait calmer la colère de ces scientifiques qui ne pensaient pas eux, mais qu’aux résultats qu’ils amenaient.  Survivre n’était pas une règle, c’était une nécessité absolue.

Il n’avait pas vraiment d’ami, il n’avait pas trop le temps de s’en faire, il côtoyait les personnes, mais soit ils mourraient, soit ils disparaissaient, soit il devait les tuer. C’était ainsi et il n’avait aucune raison de s’en faire, il n’avait connu que ça après tout.
Il n’avait besoin de personne et c’était bien comme ça. Son seul ami était sans doute l’être qui venait le voir tous les soirs. Il ne savait pas qu’il était, ni pourquoi il était là. Mais au moins, quelqu’un était là pour lui dire que le monde extérieur n’était pas comme on le prétendait et ça, malgré tout, ça semblait le soulager, même s’il avait du mal à l’admettre.




En grandissant il apprit à lire, à écrire, il aimait la lecture, car les rares moments où il pouvait être seul, tranquille, il passait son temps à lire. Avec le temps il apprit que la personne qui lui rendait visite n’était quatre qu’un fantôme. Un fantôme qui était mort en ces lieux. Il n’était pas une expérience, mais un scientifique qui avait essayé de tout faire arrêter, il avait été tué par un semblable d’Andrey, quelqu’un qui n’avait aucune moralité, qui avait été envoyé pour le tuer. Il s’était lié d’amitié avec lui, sans qu’il ne sache pourquoi, ça le réconfortait de savoir que quelqu’un avait vu ce monde qui lui était inconnu, il ne lui en parlait pas, il ne lui disait rien, mais Andrey se contentait de lire les livres qu’il lui conseillait, des livres qu’il avait volés bien entendu, quand quelqu’un le remarquait, il n’hésitait pas une seule seconde à accuser le plus faible de la bande juste pour que les soupçons ne se portent pas sur lui.
En grandissant il avait compris que si on pouvait sacrifier les plus faibles, il fallait le faire. Ce n’était qu’une question de stratégie. Si on veut survivre, des sacrifies sont nécessaires. Il ne balançait pas n’importe qui. Il avait appris à analyser le potentiel des autres. Il avait appris à regarder qui pourrait survivre et qui ne le pourrait pas. Il savait contre qu’il devait se frotter et contre qui il ne devait pas le faire. Il avait bien compris que même sans ami, il était facile de se faire des ennemis dans ce milieu et ce n’était pas leur faute, c’était juste une question de qui veut le pouvoir.

Plus le temps avançait et plus les groupes n’avaient aucun sens, ils se retrouvaient avec des personnes de toute âge, de toutes les races finalement. Au début ce n’était pas très flagrant, mais après cela le devenait. Il n’a jamais compris pourquoi, mais il avait réussi à s’imposer, il ne voulait pas qu’on l’embête et il avait trouvé la manière. Tuer. Il tuait sans hésiter si on l’embêtait. Si on lui faisait un coup bas, il ne craignait pas d’anéantir la personne en face. Tout ce qui comptait pour Andrey était sa tranquillité et sa survie. Ce que les autres pouvaient bien penser, il s’en fichait bien. Les scientifiques avaient de plus en plus de mal à gérer les anciens comme les nouveaux, mais ils essayaient de faire du mieux qu’ils pouvaient. Parfois il arrivait qu’ils soient torturés un peu plus que d’habitude pour montrer l’exemple.

Un jour, il fit mêler à une dispute entre des personnes dont il se fichait bien, mais on l’avait engrainé dans cette altercation, il avait essayé de partir avant que ça ne dégénère, il ne voulait pas être mélanger avec ces idiots, mais ce fut trop tard. Le grand chef de la section était arrivé et il avait fait attraper tous ceux qui étaient resté dans la pièce.
Il avait été puni sans aucune raison, il n’avait pas tenté d’utiliser ses pouvoirs, alors qu’il aurait pu, mais cela aurait été bien pire s’il l’avait fait. Il en était parfaitement conscient.

Quand ils étaient punis, ce n’était pas une partie de rigolade. Ils étaient au début mis dans une pièce, ils étaient seuls, puis après quelques coups, on les emmenait dans une grande salle.

« La salle des combats » comme il aime l’appelé.

Par la suite, selon qui était le plus vulnérable ou celui qui était le plus endurant, ils choisissaient une façon de torturer la personne devant tout le monde. Pour que tout le monde prenne conscience qu’il n’y avait pas lieu d’avoir de la résistance ni même des combats lors des temps de « repos ». Andrey avait une certaine force physique et psychologique, il avait malheureusement écopé de la plus grosse peine. Il n’avait rien à voir là-dedans, mais il ne pouvait rien dire. Quand le chef disait quelque chose, il était trop tard pour parlementer.
Il avait été suspendu au plafond avec des hameçons capable de supporter un corps humain. Au niveau du cou, mais aussi vers les hanches, des cordes tenaient ses bras et ses jambes, du sang tombait par terre, il pouvait voir celui qui avait causé la bagarre en bas. Lui aussi était en train de se faire torturer, mais il s’enfichait bien. C’était à cause de lui qu’il en était là et ça, il ne lui pardonnera jamais. S’il s’en sort, il le tuera.
Comme si le fait d’être suspendu avec des hameçons ne suffisait pas, ils lui avaient fait des entailles verticales tout le long des joues jusqu’à la bouche, le sang coulait à flot, mais il ne disait rien. Il avait mal, mais il ne disait rien. Il ne voulait pas qu’on le croit faible et de toute façon, s’il disait quelque chose, personne ne viendrait et ça ne s’arrêtera pas pour autant.  Il avait lancé un sourire à ce gars. A ce déchet et il avait juste rigolé, le sang coulant sur son visage.



C’est tout ce qu’il avait dit et c’est tout ce que l’autre avait pu entendre avant de succomber à ses blessures. Il avait tenu encore deux jours comme ça, puis ils avaient décidé de le descendre et de le soigner. Il y avait un Zukunft qui était toujours là pour remettre en état les autres. Ce qu’il fit avec Andrey.  Les blessures béantes qu’il avait ne se voyait presque plus, il restait des marques bien entendu, car ce scientifique ne pouvait pas faire de miracle.
Par la suite tout le monde a été remis par race, les Angst avec les angst, les gemüses avec les gemüses, ainsi de suite. Andrey sans qu’il sache pourquoi il avait réussi à avoir le respect de tous les autres. Pourquoi ? Car il avait survécu bien évidement, ce n’était pas une mince à faire et quand on sait qu’ils subissent au quotidien. Mais Andrey ne comptait pas s’en arrêter là. Il avait été mêlé à une histoire qui ne le concernait pas et il ne comptait pas en rester là.

Une nuit, il alla voir les Angst qui faisaient partie de l’embrouille. Il n’avait pas fait un seul bruit et il les tua tous. Sans aucune hésitation. Il savait qu’au prochain combat entre les races, il ferait en sorte d’anéantir ceux qui restaient. Il ne pouvait pas s’arrêter là. Cette soif de vengeance faisait de lui un ennemi redoutable.

Au fil du temps, il s’imposa sans même le vouloir. Il devint un peu le dieu des Angst. La formule améliorée soi-disant ne semblait pas d’avoir d’effet secondaire sur le long terme. Mais il s’en fichait bien, lui maintenant tout ce qui comptait, c’est qu’on le respecte et qu’on ne lui cause plus du tort, comme avant. Sans même qu’il y ait une logique dans tout ça, même les plus vieux lui donnaient son respect. Il ne s’attendait pas à ça, il s’occupait de deux trois personnes, mais rien de plus. Alors il se disait qu’il n’y avait pas besoin qu’on l’embête avec cette histoire de chef, de gardien d’il ne sait quoi.



Il avait atteint un certain âge maintenant. Il ne savait pas comment il tenait encore debout, mais il le faisait. Il ne savait pas quand tout cela allait terminer, mais il faisait en sorte de ne jamais se dire qu’il allait vivre encore longtemps. Il ne voulait pas croire, il était de plus en plus difficile de toujours rester enfermé, de ne pas vouloir regarder le monde extérieur, car il y avait tout un monde, un monde qu’il ne connaissait pas encore et malgré tout ce qu’il lisait, il ne pouvait s’empêcher de se demander, si le monde était vraiment comme il était décrit dans les livres. Alors que les jours passèrent comme d’habitude, les bruits que le membre du conseil de la race des Angst allaient bientôt venir voir le résultat des recherches qui étaient menées depuis bien longtemps, il avait eu vent que quelqu’un essayait d’améliorer la formule et qu’il était à deux doigts d’y arriver. Il voulait voir ça de ses propres yeux. Se faire une idée de ce qu’il en était vraiment.
C’est à ce moment-là qu’un espoir se dessina légèrement dans l’esprit de toutes les personnes dans la pièce, même Andrey se disait que potentiellement quelque chose pouvait arriver, mais il ne voulait pas trop y croire non plus, de peur ? Non pas vraiment, mais juste il ne voulait pas se faire de fausses idées sur quelque chose qui ne pouvaient peut-être pas arriver.

Le jour J arriva bien vite, bien entendu ils ne pouvaient pas aller voir le grand le chef comme disait les médecins, mais ils regardaient tous au loin ce qui se passait. Andrey s’était vite retrouvé face à lui, car les médecins l’avaient choisi pour qu’il fasse une démonstration de ses pouvoirs, pour montrer qu’avec la formule qu’il avait reçu il avait quelque chose que les autres n’avaient pas. Il ne voulait pas qu’on le sache, mais il ne pouvait pas refuser une telle demande, ça serait un une erreur de taille.  

On épargnera les détails futiles mais une fois que le chef des Angsts eu rencontré Andrey, il le fit sortir d’ici. Ce n’est pas lui en personne qui était venu la seconde fois, mais un homme qui se nommait Valentino, il doit avouer qu’il n’avait pas une grande estime des autres, mais pour cette personne, il en avait un petit peu. Peu de temps après il prit la place de l’ancien chef, il s’en tirait pas mal, les promesses qu’il avait faites, il les avait tenus, il avait fait en sorte que son réseau s’étende un peu.
Une chose était sûre pour Andrey, vaut mieux être seul que mal accompagné, mais avoir des pions dans son échiquier est toujours mieux que de ne rien a avoir, il savait qu’il pouvait tout gérer seul, mais il devait assister à ces réunions qui lui étaient encore assez étrange avec les autres.
Il devait comprendre le sens de la vie, une vie qu’il n’avait jamais réellement connue, une vie qui n’avait pas que souffrance et désolation ou l’espoir était présent par moment et il avait du mal avec ce concept, mais ce n’était que le début de sa nouvelle vie qui l’attendait, une vie bien étrange selon bien des sens.

« Laisse moi t'anéantir et je pourrais enfin vivre ma véritable vie. Ma raison de vivre est là où tu n'existes plus.»

Andrey n’a pas encore perdu ses vieilles habitudes de quand il était enfermé, cela veut dire que malgré qu’il puisse manger à des heures variées maintenant, il a toujours la nausée après et parfois il peut lui arriver de vomir.  
Il ne boit que de l’eau, du café et du thé vert. Jamais rien d’autres, s’il boit autre chose il se met à avoir une douleur au ventre et là aussi il vomit.  Mais il essaye de faire en sorte que cela ne se sache pas.

Quand il utilise ses pouvoirs, il a les veines qui deviennent noires, mais il fait attention qu’en utilisant ses pouvoirs ça n’aille pas vers son cœur, car ça pourrait être dangereux pour sa santé.

Comme beaucoup de Angst il peut voir les fantômes malheureusement, parfois il pense voir un fantôme, alors qu’en réalité il est tout seul, cela résulte du fait qu’il ne dort que très peu voir pas du tout, de ce fait il pense voir des choses, mais ce n’est pas vrai. Il n’en a même pas conscience, mais heureusement pour l’instant ça passe inaperçu.

Andrey est du genre à faire ultra attention à ce qu’il fait où qu’il soit, il ne sera donc pas rare de le voir vérifier plusieurs fois une salle avant d’y lancer une réunion, lors des réunions du conseil, il vérifie bien qu’il n’y ait rien d’anormal, de même chez lui et dans la rue. Il est vraiment prudent. C’est pour ça qu’il est difficile de s’introduire chez lui -mais pas impossible-.

Parfois quand il est chez lui, il peut avoir une béquille que le médecin lui ordonne d'utiliser quand il le peut, donc il va s'en dire qu'il l'utilise quasiment jamais, sauf quand il sait qu'il va être tranquille chez lui.