«Je veux qu'on sache que j'existe.»

Cette phrase. C'est un bouleversement, mais pour qui cette phrase est-elle ? Pour Théo Urashi le petit humain sans importance qui travail en temps que serveur ou pour Jack Frost une légende qui a été inventée d'un coup ? Eh bien, c'est pour les deux, mais avant de vous dire l'histoire de Jack Frost commençons par Théo.

Chapitre I : L'erreur de la vie.

C'était un jour d'été, un simple jour sans importance, un jour comme tous les autres, une maman était dans son jardin et elle jouait avec son enfant. Un petit bébé. Elle rit, elle sourit. Le bébé aussi du coup émet de léger rire. Ce petite bébé n'est d'autre que Théo.  Sa vie était si paisible, il avait un père aimant, une mère tout aussi aimante et des frères, cependant l'un des frères de Théo n'était pas vraiment heureux de sa venu. Non, il était même très en colère, déjà qu'il n'avait pas pu digérer l'arriver des deux autres frères et la sœur qui a juste un an de plus que Théo, mais alors là c'était le comble. Il n'avait plus cette attention que ses parents lui portaient avant. Il en était jaloux.

Cela devait être la goutte d'eau qui fit déborder le vase étant donné qu'il a commencé à s'en prendre à Théo. Ses deux autres frères aussi avaient subis des choses, mais pas autant que Théo a subit, sans doute, car c'était vraiment le dernier. Sa sœur n'avait pas eu trop de séquelles, car cet homme semblait avoir quand même une part d'humanité dans son cœur sombre.

Chapitre II : L'entrée dans les écoles :

Pendant qu'il grandissait le petit Théo avec du mal, mais il grandissait quand même, il allait à l'école comme tout le monde, comme tous les membres de sa famille.
Il était assez bon à l'école après tout il voulait faire plaisir à ses parents, mais seulement comment pouvait-il faire pour le montrer si son frère prenait tout l'attention de ses parents au final ses bonnes notes ne servaient à rien, mais ses deux autres grands-frères et sa sœur aimaient bien voir les notes de Théo, c'était comme s'ils étaient les papas et la maman. Ils remplaçaient les parents qui oubliaient qu'ils avaient quatre autres enfants à cause de l'autre.

Arrivé au collège, il avait de bonnes notes toujours, mais les ennuis ont commencé, bah oui il ne pouvait sans doute pas passer inaperçu avec la couleur de ses cheveux, sa tenue vestimentaire et sa musique qui n'étaient pas du goût de tout le monde, mais on ne pouvait rien y faire, il aimait ça. Les garçons de sa classe ne voulait pas de lui, il le trouvait trop bizarre. Théo ne s'en plaignait pas au début du moment qu'on ne lui faisait rien il s'en fichait bien d'être ignoré. Du moins, c'est ce qu'il croyait. Il n'était pas si ignoré que ça, car pendant plus de trois mois, les garçons comme les filles de sa classe avaient prévu une petite surprise pour lui et quand on dit surprise ce n'était pas la surprise où tout le monde est heureux non loin de là.  C'était un truc du genre de l'huile, de la farine et de la peinture,  Théo n'a jamais cherché à en parler et il n'a jamais montré sa faiblesse. Il est revenu en cours après, même si tout le monde se foutait de lui. Il ne baissait pas les bras. Car après tout ce n'était pas pour eux qu'il venait à l'école, c'était pour apprendre.

Chaque jour il rentrait, chaque jour il repartit, il gardait son style. Il ne baissait jamais la tête devant les autres, c'est peut-être pour ça que les combats ont commencé ? Peut-être pour ça que les autres sont passé à la vitesse supérieur. C'était sans doute pour ça, mais il s'en fichait bien.

Après il est rentré au lycée. Il était toujours le même, bon certes ce n'était plus le premier de sa classe, mais il avait toujours de bonnes notes, mais c'était pire le lycée autant en cours que chez lui. Mais il essaya tant bien que mal de résister.
Son deuxième grand-frère était partie à l'étranger faire des études. Son autre grand-frère vivait encore à la maison, mais il travaillait longtemps, sa sœur allait encore en cours. L'autre grand-frère Tom travaillait, mais il revenait toujours pour faire du mal à Théo.

C'était devenu lassant.
Lassant de toujours être le souffre douleur de tout le monde.
Lassant de faire croire qu'il était fort.
Lassant de faire des efforts pour rien du tout.
Sa vie n'avait aucun sens.

Chapitre III : Les vérités.

En réalité il y a une chose que Théo voulait au monde. Que sa vie s'arrête. Que tout ce cauchemar arrête. Que sa vie en finisse. Qu'il ne soit plus de ce monde. Il le souhaite encore, mais quelque chose le retient de faire l'irréparable. Sa sœur et ses frères. Oui ce sont les seuls choses qui le retient vraiment de faire une connerie que personne ne pourrait réparer.

Il le sait.
Oui bien entendu qu'il sait que ce n'est vraiment pas bien de penser à mourir. Que ce n'est pas bien de penser une seule seconde à comment mourir, comment mettre fin à ses jours, mais que voulez vous ? La réalité est là. Une personne qui est seule, ne peut pas le rester éternellement. Mais c'est comme ça. En réalité, il aurait voulu qu'on le remarque. Il aurait voulu qu'on l'aime. Qu'on lui dise juste une fois

«Théo je t'aime.»

Cependant ça n'a jamais été le cas. Il a toujours été seul. Même avec sa famille. Il se sentait seul. Même s'il protège sa sœur et tout, il se sent seul. Vide. Il ne comprend pas le sens de sa vie. Voilà qui est vraiment Théo. Il ne comprend pas pourquoi il y autant de vide dans son cœur, dans sa tête. C'était comme si, c'était un humain, mais qu'il était vide. Sans rien à l'intérieur.

Il a grandit, il est devenu serveur le temps de trouver le vrai boulot de ses rêves, mais pour le moment il se doit de payer son loyer, vu qu'il habite maintenant seul.
Il est toujours seul. Il mange toujours seul. Les autres le laissent toujours seul. Personne ne vient vers lui. C'est comme s'il était condamné à rester seul, comme si quelqu'un lui avait lancé un mauvais sort.

On pourrait sans doute vous en dire plus sur sa vie, on pourrait sans doute vous dire tout les passages douloureux, tout les passages où il était heureux ou bien encore toutes ses tentatives de suicide échouer par la peur de... Laisser ses frères et sœur seuls. C'était sans doute ça qu'on pourrait vous raconter, en long et en large, mais si on vous laissait découvrir tout ça.

Si on vous laissait découvrir qui est réellement Théo. Qui est-il derrière ce masque de froideur et de haine. Qui est-il vraiment ? Est-il aussi vide qu'il ne le laisse paraître ?

On vous laisse le découvrir.

«En réalité j'aurai aimé une seule chose. J'aurai aimé une seule chose en ce monde. Juste qu'on essaye de me comprendre. Je ne suis sans doute pas le plus triste, mais j'aimerai... Juste pour une fois que quelqu'un voit ma détresse derrière cette armure que je me suis créé au fil du temps...Est-ce trop demandé ? Sans doute.»